Zéro gravité chiropratique : bienfaits et usage pour les amateurs de trail et de randonnée

Zéro gravité chiropratique : bienfaits et usage pour les amateurs de trail et de randonnée
11/07/2025 0 Comments

La zéro gravité chiropratique : un atout insoupçonné pour les randonneurs et traileurs

Tu connais cette sensation au réveil après une journée d’ascension ou une grosse sortie trail ? Ce mélange de jambes en coton, dos en vrac et cervicales qui crient misère ? C’est dans ce genre de moment que je me dis : « Pourquoi on ne nous apprend pas à mieux récupérer dès qu’on enfile nos premières chaussures de rando ? »

Il y a quelques mois, après une traversée musclée dans les Carpates roumaines (sac trop chargé, terrain piégeux et un bon vieux surmenage musculaire), j’ai découvert la chaise de « zéro gravité » – et plus largement la thérapie associée souvent utilisée en chiropractie. Franchement, ça a changé ma manière de récupérer entre deux aventures. Alors, je me suis dit que ça valait bien un petit article autour du feu (virtuel) pour te partager cette découverte.

Mais au fait, c’est quoi la « zéro gravité » chiropratique ?

Quand on parle de « zéro gravité » en chiropractie, on ne parle pas d’envoyer ton corps dans l’espace (même si l’idée est sympa). C’est plutôt une technique de position du corps – souvent grâce à des fauteuils ou des équipements spéciaux – qui place ton dos et tes jambes dans une posture où les tensions sont minimisées.

Concrètement ? Tes jambes sont surélevées, ton dos est incliné à environ 130 degrés, et le poids de ton corps est réparti de manière à soulager la colonne vertébrale. C’est cette position que prennent naturellement les astronautes au décollage, là où le corps humain fait le moins d’effort musculaire pour maintenir sa posture.

Quels bénéfices pour les amateurs de trail et de rando ?

Autant te le dire tout de suite : je ne suis ni kiné, ni médecin. Mais après l’avoir expérimentée plusieurs fois, et en creusant un peu les retours de professionnels de santé, voilà ce que cette approche peut nous apporter, à nous les fous de sentiers et de pentes raides :

  • Moins de pression sur les disques intervertébraux : quand tu portes un sac pendant des heures, tes vertèbres prennent cher. La position zéro gravité permet justement de les « relâcher ».
  • Amélioration de la circulation sanguine : une meilleure récupération musculaire grâce à une circulation favorisée quand les jambes sont en hauteur. Pratique après une grosse dénivelée !
  • Réduction des douleurs lombaires et cervicales : très utile notamment si comme moi, tu as déjà resserré trop fort la sangle pectorale de ton sac ou dormi en chien de fusil sous la tente.
  • Relâchement nerveux et mental : la position encourage un état de relaxation profonde (certains s’endorment en moins de dix minutes… expérience vécue !)
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Une aide précieuse pour préparer ton prochain trek

Je ne te dis pas que la zéro gravité va te transformer en chamois des Alpes du jour au lendemain. Mais intégrer des séances régulières de relaxation dans cette position, c’est comme affûter ta lame avant de partir en jungle : tu pars plus serein, plus souple.

Avant de partir pour un gros trek, j’essaie désormais de faire quelques sessions de 15-20 minutes dans un fauteuil adapté, ou en improvisant à la maison une version DIY (je t’en parle juste après). Ça me permet de détendre les épaules, qui, autrement, sont souvent déjà tendues rien qu’en pensant au poids du sac.

Et sur le terrain ?

Bon, on ne va pas se mentir : tu ne vas pas emmener ton fauteuil de zéro gravité en Patagonie ou sur les hauteurs du Népal. Mais ce que tu peux emporter, ce sont les principes.

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Quand je fais une pause longue sur sentier (souvent à la mi-journée), je me cherche un muret, un rocher ou même le tronc d’un arbre, j’étends mon matelas mousse, je cale mes jambes en hauteur avec mon sac, et je m’allonge en gardant le haut du dos légèrement incliné. Ce n’est pas de la science de la NASA, mais ça marche. Quelques respirations profondes, le visage au soleil, et je repars souvent bien plus frais.

Comment intégrer la pratique chez soi : version nomade et version confort

Chez moi, j’ai testé deux options. Si tu veux tenter l’expérience, voici ce que je peux te recommander :

  • La version DIY : un tapis de yoga, un coussin solide sous les genoux, une chaise basse ou un tabouret derrière la tête, et hop, fausse position zéro gravité improvisée. Ce n’est pas parfait, mais c’est déjà très efficace. Tu peux même ajouter une couverture lestée sur les jambes pour amplifier l’effet détente.
  • Le fauteuil dédié : on en trouve à tous les prix. Mon conseil : investis dans un modèle simple, sans gadgets électroniques, mais bien conçu pour épouser la bonne posture. Une quinzaine de minutes le soir en rentrant de ta sortie du week-end, et tu sens clairement la différence.

Attention aux fausses promesses (et aux gadgets)

Comme toujours, dès qu’un concept bien-être devient populaire, certains marketeurs s’en emparent et vendent des promesses miracles. La vraie récupération, elle vient d’un tout : écoute de ton corps, alimentation, sommeil, mobilité… La zéro gravité n’est qu’un outil.

Avant d’acheter un fauteuil hors de prix ou de te lancer dans des « thérapies » douteuses, pense à consulter un professionnel si tu as des douleurs chroniques ou un doute sur ta posture. J’ai rencontré un chiropracteur au Québec qui m’a dit une phrase toute simple que je n’oublierai jamais : « La vraie magie, c’est dans l’équilibre, pas dans un angle d’inclinaison. »

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Récit perso : mon test après un GR épuisant

Je te partage une petite anecdote : après avoir enchaîné le GR20 en Corse (oui, celui qui ne pardonne pas la sous-préparation !), je suis rentré à la maison avec les lombaires en feu. Je n’arrivais plus à me pencher sans grimacer. C’est là qu’un ami m’a prêté une chaise de zéro gravité, simple, sans chichi.

Au début, j’étais sceptique. Je me suis installé, dos légèrement incliné, pieds calés plus haut que le bassin, les bras détendus sur les accoudoirs. Après dix minutes à respirer tranquillement, j’ai senti comme un étirement doux dans le bas du dos, et pour la première fois depuis une semaine, je me suis levé sans boiter. Pas un miracle, mais une sensation franchement encourageante.

Le mot de la fin autour du feu

Tu l’auras compris, la zéro gravité ne remplace ni une préparation sérieuse, ni un sac bien ajusté, ni les étirements qu’on zappe souvent (je me regarde dans le miroir en disant ça). Mais c’est un excellent allié pour améliorer la récupération, surtout quand ton dos a vu plus de racines, de pierres et de pentes que ton canapé ces derniers mois.

Alors, si toi aussi tu veux prolonger tes aventures sans sacrifier ton dos, je t’invite à essayer cette posture. Qui sait ? Peut-être que tu trouveras ton petit rituel du soir, entre une infusion au feu de bois et les étoiles qui s’allument au-dessus de la tente.

Et toi, tu as déjà testé la position zéro gravité après une grosse rando ? Partage ton expérience en commentaire, je suis curieux de savoir comment tu récupères après l’effort.